Elles s’appuient sur :
Les thématiques sont regroupées au sein de deux axes :
L’IPS s’est associé à la Fondation Dassault Systèmes autour d’un projet novateur : le jumeau virtuel objet ou corps humain développé par l’entreprise Dassault Systèmes qui combine le virtuel, sous forme d’un modèle abstrait d’un objet, et le réel, sous forme de sources de données provenant de l’entreprise, de l’Internet des objets et du cloud permet une connexion en boucle fermée entre le monde virtuel et le monde réel.
Les différentes parties impliquées expérimentent, engrangent des connaissances et les optimisent en permanence, en explorant toutes les possibilités et tous les scénarios. La combinaison des technologies virtuelles des analytiques et de l’intelligence artificielle sont des leviers puissants au service du modèle de santé centré sur le patient. Le jumeau virtuel du corps humain quant à lui devient une réalité pour se préparer aux procédures et concevoir les dispositifs médicaux dont un patient a besoin, afin de prévenir la maladie, de fournir des soins adaptés, de cibler les traitements et de réparer les dommages si nécessaire.
La compensation du handicap, pour effectuer un déplacement, une activité physique ou un sport, nécessite la production de dispositifs médicaux externes sur mesure (prothèse, orthèse, fauteuil roulant…) dont la réalisation souffre notamment de deux freins pour leur développement technologique.
La réalisation de tels appareils ne bénéficie jusqu’à ce jour quasi exclusivement que de l’expérience des prescripteurs et des applicateurs qui suivent des recommandations théoriques nées d’un apprentissage « essais erreur ».
La complémentarité des logiciels utilisés pour concevoir ces dispositifs médicaux externes et ceux utilisés pour les scans de corps humain, avec les logiciels de calcul scientifique de Dassault Systèmes pourrait se concevoir autour des axes de simulation numérique 3D des contacts, frottements et de calcul de résistance des matériaux, ainsi que de la cinématique, intégrant les caractéristiques physiques des matériaux et les contraintes de fonctionnement des dispositifs.
C’est dans ce contexte qu’un référent ingénieur est mobilisé pour procéder au recueil d’informations déjà disponibles auprès du Professeur François Genêt et de ses équipes afin d’alimenter sur le principe du machine learning une base de données visant à modéliser l’appareillage. Dans un premier temps ce sont les orthèses externes sur mesures des membres inférieurs qui sont privilégiées.