Le 40eme congrès de la Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation (SOFMER) a été pour l’IPS, en plus d’un lieu d’échange pour tous, à la fois une tribune pour le parasport-santé, un lieu de communication pour ses collaborateurs et la fondation elle-même ainsi qu’un espace de découverte.
Dès l’ouverture du congrès, le ton était donné avec l’intervention de Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF, lui-même membre du collège des fondateurs de la Fondation IPS) qui insistait sur la complémentarité historique et nécessaire entre le monde du parasport et celui de la santé.
Aux côtés du Professeur François Genêt, trois collaborateurs de l’IPS sont intervenus.
Le Docteur Vincent Carpentier, en charge de la recherche clinique, a communiqué le premier jour et dans un premier temps sur les aides matérielles et humaines pour la pratique des sports de nature par les personnes en situation de handicap : une étude transversale nationale.
Après un premier constat que les sports de nature (SN) sont les plus pratiqués par les personnes en situation de handicap (PSH) un second suivait immédiatement sur l’environnement naturel qui ne peut être que peu adapté, seules les aides matérielles et humaines pouvant permettent d’accroitre significativement leur accessibilité.
L’objectif de cette étude était est de déterminer le besoin en aides pour leur pratique. Un questionnaire a été adressé en ce sens à 150 personnes en situation de handicap licenciées en 2023 de la Fédération Française Handisport (FFH) et pratiquant des SN. Il apparaît clairement à l’issue de cette étude que les accompagnements par des équipes multidisciplinaires sport santé et des formations concernant les aides matérielles et humaines semblent nécessaires pour le développement de la pratique des SN pour les PSH.
Le Docteur Vincent Carpentier intervenait à nouveau quelques temps après cette première présentation sur le traitement de la spasticité par baclofène intrathécal en restituant les résultats d’une étude nationale de pharmacovigilance des effets indésirables rapportés en France entre 1994 et 2024.
Il apparait que bien qu’à la fois les syndromes de sevrage et de surdosage peuvent conduire à une admission en réanimation, seuls les syndromes de sevrage ont entraîné le décès dans cette étude. Cela pouvant s’expliquer par un risque plus élevé de diagnostic tardif dans le cas du syndrome de sevrage.
Le Docteur Vincent Carpentier a d’ailleurs été distingué comme lauréat par le Collège Français des Enseignants Universitaires de médecine Physique et de Réadaptation (COFEMER) qui lui a remis un chèque de 1 000 €, dans la catégorie « meilleur article dans les Annals of Physical and Rehabilitation Medicine pour sa publication : « Real-life prognosis of neurologicalcomplications of botulinium toxin : a nationwide pharmacovigilance study buy of adverse drug reactions reported in France between 1994 and 2020 ».
Le Docteur Guillaume Chambinaud, qui rejoindra prochainement l’équipe opérationnelle de la fondation IPS, a présenté le dernier jour du congrès une étude concernant l’association entre la variation de l’IMC et les trajectoires de limitations des AVQ et AIVQ après un AVC. Ce travail a été effectué dans le cadre de son master 2 d’épidémiologie nutritionnelle (Université sorbonne Paris Nord/laboratoire EREN) et réalisé en lien avec le laboratoire EpiAgeing (INSERM/université Paris Cité) sous la direction du Dr. Louis Jacob (MCU-PH, service MPR de l’hôpital Lariboisière).
Les données proviennent de 3 cohortes internationales de population générale. Les résultats suggèrent qu’une variation significative de l’indice de masse corporel (IMC) suivant un accident vasculaire cérébral entraine une perte d’autonomie accrue à court terme qui ne semble pas récupérer à long terme, surtout pour une diminution de l’IMC.
Cette étude s’inscrit dans la démarche de prévention et d’accompagnement des facteurs de risques cardiovasculaires à comportements modifiables (activité physique et nutrition) des personnes en situation de handicap, prôné par la fondation IPS.
Lors d’une table ronde entièrement dédiée au parasport dont le modérateur était le Professeur François Genêt, le Docteur Constance Amelon-Petit, responsable médical de l’unité parasport-santé est intervenue sur le thème du Suivi Médical Réglementaire (SMR – Comment prendre en compte la singularité de chaque parasportif pour le respect de leur intégrité ?) du parasportif. Un travail mené conjointement avec le Professeur François Genêt et le Docteur Vincent Carpentier qui soulignait la nécessité d’une évolution de ce suivi.
Pour prévenir les blessures et gérer l’état de forme des para-athlètes de haut niveau, il est impératif de recréer une confiance entre le parasportif, le parasport et la santé. C’est dans ce contexte que les évolutions du SMR sont fortement souhaitables afin notamment de prévenir les décompensations de pathologies « communes » par manque d’accès au soin (cardiologie, dentaire, gynécologie), mais également de prévenir les risques et décompensations du fait des pathologies en lien avec le handicap ou du fait de la ou des situations de handicap.
Finalement le SMR n’est pas qu’un simple dossier administratif, mais il est à la fois un vrai outil de prévention, une base d’échange nécessaire avec le parasportif (rupture de suivi médical, néo-sportif…) et une base d’échange nécessaire avec le staff parasportif (secret médical). Ce SMR rénové doit donc permettre de comprendre et de répondre aux questionnements du para-athlète avec lésion cérébrale, lésion médullaire, lésion neurologique périphérique, maladie neuromusculaire, maladie osseuse constitutionnelle, avec une déficience visuelle, avec une déficience cognitive ou psychique et autres étiologies. Ces propositions des médecins experts de l’IPS sont toujours à l’étude.
Nos partenaires appareilleurs, Otto Bock et Groupe Lagarrigue, et pharmaceutiques, IPSEN et Abbvie, étaient également présents dans le hall d’exposition avec sur le stand d’Abbvie une mise en avant de l’IPS via une vidéo de présentation de nos collaborateurs et de nos usagers. A noter, toujours dans le hall d’exposition, la démonstration remarquée par MBS Industries d’un équipement d’assistance motorisée à l’escalade encore appelé footing vertical. Un équipement qui intéresse au plus haut point l’IPS pour son futur bâtiment aux Mureaux.
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L’IPS : un lieu culte et d’expertise aux multiples gisements de communication Plaquette institutionnelle IPS
Au sein de notre institut, des leviers de management et de communication puissants pour votre organisation.
Avec l’IPS vous vous retrouverez dans ces verbes d’action qui incarnent concrètement nos valeurs en partage :
Incarner sa politique de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)
Participer à la réputation d’un lieu d’excellence française réputé mondialement
Soutenir le dépassement de soi pour tous
Les noms des donateurs et mécènes figureront sur une plaque visible à l’entrée principale de notre futur bâtiment aux Mureaux.
L’Institut Parasport Santé : un écosystème vertueux unique au monde, à la fois durable et innovant, qui associe Handicap, Sport-Santé, Formation et Recherche
« IPS Infos » est une publication de l’association de la FRUP IPS
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